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Le nom de Cazères viendrait simplement du latin "casarius" signifiant  "habitant d’une exploitation agricole".

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Cazères est une bastide fondée en 1314 par les vicomtes du Béarn. La plupart des bastides présentaient des caractéristiques semblables : place centrale avec sa halle, bordée de maisons avec arcades, quatre rues à angles droit et hauts murs d'enceinte percés de quatre lourdes portes fermées la nuit, protégeant la population de toute attaque.

A Cazères, on avait la Porte d'Ayre à l'Est, la Porte de Marsan à l'Ouest, la porte du Vignau au Nord et la Porte de Montagne au Sud.

Au milieu, il y avait une halle où se réunissaient les marchands le jour de la foire qui fixait le cours des oies maigres et des porcelets.

La commune est le théâtre du dernier affrontement entre Foix-Béarn et Armagnac lors de la guerre de Comminges en 1376, Fébus y remporte la victoire décisive.


Son église relevait de l’abbaye de saint Jean de la Castelle et avait pour patron Saint-Barthélemy. Le retable du maître hôtel, en bois doré et sculpté, rappelle le double-fait : à gauche la décapitation de Saint Baptiste, à droite le martyr ou la passion de Saint-Barthélemy, écorché vif. Toute l’histoire de l’église est dans ce retable et c’est ce qui fait son attrait indépendamment de sa valeur artistique inestimable.

Son histoire est riche car en 1569, un incendie mit à mal la voûte, le mobilier et la sacristie. Un siècle plus tard, les dégâts n’étaient pas tous réparés. A la révolution, l’église fût profanée.

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Au 19ème siècle, la halle de Cazères est constituée d'un rez-de-chaussée où se tiennent marchés et foires et d'un étage où se réunissent les édiles. Le lundi par quinzaine, en alternance avec le marché de Grenade, et lors de la foire traditionnelle du 28 octobre, la halle grouille de marchandises, volailles, cochons, fruits et légumes proposés par les fermiers et vendeurs.

Afin d'acheminer le courrier, un bureau de Poste est installé côté Sud de la place le 19 mars 1824.

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Le 10 décembre 1889, la halle étant dans un état de délabrement avancé et définitivement inutilisable est vendue par la Municipalité à Pierre Touzan (régisseur de Madame d'Andraut) pour la somme de 790 francs. Les matériaux provenant de sa démolition servent à payer le solde de la construction d'une école. La même année, afin d'embellir la place, on plante des platanes, dont certains sont toujours visibles aujourd'hui.

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Au 19ème siècle toujours, Molès, ancienne paroisse annexe de Lussagnet (après avoir été paroisse principale de Lussagnet), devint annexe de Cazères. Son église, pillée lors des guerres de religion, fait aujourd'hui office de grange.

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Cazères peut se vanter d’avoir la marche qui retentit au sein des places des courses landaises : La Cazèrienne, la Marche des écarteurs landais, fut composée en 1906 par le chef de musique montois Fernand Tassine. Les paroles de cet hymne ont été rédigées par Georges Rande, qui naquit et mourut à Cazères. Sa maison est aujourd'hui la Mairie.

Elle rend hommage au Docteur Elie Moringlane, médecin de Cazères, surnommé "Clic Clac". Avec l'imprimeur Pindat, il fonda en mars 1905 le périodique "La course landaise" dont il devint rédacteur en chef jusqu'à sa mort. Il créa et présida l'Union Mutuelle des Toréros Landais afin de venir en aide aux écarteurs en cas de blessure.

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