Jusqu'en 1827 le passage se faisait par bac ou à gué lorsque l'étiage le permettait, à cette date un premier pont de bois est construit. Les caprices du fleuve l'engloutissent en 1845, le transport par bac reprend en attendant l'édification d'un nouvel ouvrage. Ce qui fut fait entre 1850 et 1852.

De tout temps, le fleuve coulait au pied du chemin du Haou-Terré. Les crues successives mettaient, petit à petit, en péril le promontoire de la bastide. Pour préserver son intégrité les Cazériens entreprennent des travaux titanesques pour détourner son cours. Durant quatre années (entre 1863 et 1867) un nouveau canal est creusé pour aboutir au tracé actuel.
En 1873 l'idée de la construction d'un nouveau pont plus résistant germe au sein du Conseil Municipal. Les études sont lancées, deux concepteurs font une offre. La proposition de Gustave EIFFEL est retenue pour la somme de 140000 francs de l'époque. Le chantier est lancé en 1879, la mise en service interviendra courant 1880. L'ouvrage d'origine comprenait trois travées pour 80 mètres de long. Hormis les piles, il est entièrement métallique, toutes les pièces fabriquées dans les usines EIFFEL assemblées sur place par rivetage à chaud.

​

Particularité: la portance sous le lit n'étant pas suffisante, les fondations des piles sont bâties sur des pieux en
bois enfoncés dans le sol.
En 1900/1901, devant l'érosion importante de la berge mettant à mal l'ancrage sud, une travée supplémentaire est construite amenant l'aqueduc dans sa configuration d'aujourd'hui.

Fragilisé par le temps et le trafic important, l’ouvrage, propriété du département des Landes, a été entièrement rénové en 2016. Chantier lancé en janvier pour un rendu à la circulation en août. Coût de l'opération: 800000 € hors taxes. Le chantier a nécessité la fermeture totale de la voie durant 7 mois.

Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 7 novembre 2000.

​

​

​

​